This article discusses the precarious situation of Yverdon Sport, a Swiss football club facing potential relegation from the Super League. The club's American owners' business model, heavily reliant on player trading, would be significantly impacted by a drop to the Challenge League.
Relegation would drastically reduce Yverdon Sport's revenue, particularly from television rights and matchday ticket sales. The article also highlights the potential decrease in player market value, making it more difficult to continue their trading model.
The club reportedly lacks clauses in player contracts that would adjust salaries or allow for easier departures in case of relegation. This could present further financial challenges if players remain on high Super League wages in the Challenge League.
The article speculates on the American owners' commitment to the club if relegated. Recent investments in stadium renovations and youth academy development suggest continued involvement, but the financial impact of relegation could significantly test their long-term strategy. The possibility of a quick sale of key players to mitigate losses is also considered.
The article provides context by comparing Yverdon Sport's situation to other Swiss clubs that have used a similar trading model, some with successful outcomes, others less so. It underscores the risks and uncertainties involved in this business model, particularly in the face of potential relegation.
AboUn jeudi soir très incertain –
Yverdon Sport survivrait-il à une relégation?Les Yverdonnois jouent leur avenir en Super League jeudi. Avec une question en creux: les propriétaires continueraient-ils d’alimenter le club en deuxième division?
«Ce n’est pas le fait de tomber qui compte, mais le fait de se relever.» La phrase est associée à Vince Lombardi, un entraîneur de football américain disparu depuis plus d’un demi-siècle. Lorsque Yverdon Sport a reçu une immense gifle sous la forme d’une défaite 5-0 contre Grasshopper en milieu de semaine dernière, son président et propriétaire du club Jamie Welch a souhaité se l’approprier, via une publication sur les réseaux sociaux.
La citation ne réinvente pas la philosophie, mais elle a un mérite: elle va très vite être mise à l’épreuve. Par les joueurs yverdonnois, qui n’ont plus qu’un match pour espérer se sauver en Super League. Ce sera jeudi soir contre Zurich au Stade municipal. Et surtout, par leurs dirigeants. Si Yverdon Sport devait tomber en Challenge League, seront-ils toujours là pour l’aider à se relever?
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Autoriser les cookiesPlus d'infosÀ l’aube de la dernière journée de championnat, YS n’est pas mort. Mais il a un pied à l’échelon inférieur. Dans son histoire, Yverdon n’est jamais parvenu à se maintenir dans l’élite deux saisons de suite. Ce serait une première. S’il obtient un meilleur résultat que Grasshopper jeudi, il est assuré d’au moins disputer les barrages contre Aarau. S’il va chercher un meilleur résultat que GC et Winterthour, il pourrait même se sauver directement. Autrement, ce sera le retour en Challenge League. Et l’arrivée d’une foule d’interrogations.
La deuxième division suisse, Jamie Welch n’a jamais connu. Il y a deux ans, le Texan rachetait un club fraîchement promu en Super League. Avec Jeffrey Saunders, devenu depuis «président du football» d’YS, ils n’ont pas hésité à transformer leur nouveau bébé en un club passerelle. Que cela plaise ou non, que cela soit une bonne nouvelle ou non, les Américains sont ici pour faire des affaires. Sans s’en cacher.
Le business model d’Yverdon Sport tient en un mot: le trading, poussé à l’extrême. Chaque club achète des joueurs pour espérer mieux les revendre derrière. C’est ce que font les Nord-Vaudois, dans des proportions plus importantes que la plupart de leurs rivaux en Suisse.
Une relégation n’a pas simplement une incidence sportive. Elle divise aussi la valeur marchande d’un joueur. De la même manière qu’un même footballeur vaut théoriquement plus cher s’il appartient à un club de Ligue 1 française plutôt qu’à un club de Super League, sa cote sur le marché descend dès lors qu’il s’associe à une équipe de Challenge League. À l’échelle d’un effectif, une relégation entraîne au mieux un sérieux manque à gagner, au pire une perte importante. C’est une menace qui plane sur Yverdon.
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Autoriser les cookiesPlus d'infosDeux cas concrets. Marley Aké et Moussa Baradji sont deux des joueurs les plus bancables d’Yverdon Sport et leur contrat court respectivement jusqu’en 2027 et 2026. Si YS les entraîne avec lui en Challenge League, leur valeur sur le marché des transferts baissera. Le club peut choisir de les vendre au plus vite, mais cela se ferait potentiellement dans une forme d’urgence peu rentable. Et cela voudrait dire qu’il perdrait deux atouts en vue de la suite. Mais quelle suite?
Historiquement, la Challenge League n’a pas toujours ressemblé à un terreau fertile pour le trading. Dans une certaine mesure, Stade Lausanne Ouchy s’en sort bien en procédant de la sorte, grâce aux trouvailles qu’il dégote à chaque mercato. L’été dernier, il a par exemple embauché Warren Caddy, devenu le meilleur buteur de la saison. Avant lui, Zeki Amdouni, Teddy Okou ou Alban Ajdini sont passés par le SLO et ont rempli ses caisses. Sauf que les Lausannois ont un train de vie bien inférieur à celui d’Yverdon Sport. Et que pour un Stade Lausanne Ouchy, il existe plusieurs contre-exemples moins bien lotis.
Cette saison, Schaffhouse a frôlé la faillite et s’apprête à redescendre en troisième division. Avant lui, il y a eu les Bienne, Wil et autre Locarno, tous lancés dans un projet de trading plus ou moins assumé, pour qui cela s’est mal terminé. Même si aucun des cas cités ne peut être associé à Yverdon Sport.
Plusieurs signaux envoyés par YS ces derniers mois suggèrent d’ailleurs qu’une culbute ne mènerait pas à la fin de l’ère Jamie Welch. Le Stade municipal a déjà subi plusieurs liftings récemment et d’autres projets de rénovation existent. En parallèle, le club s’est démené en coulisses auprès de l’Association suisse de football pour obtenir des équipes élite de M16 et M18. Ce qui lui a été accordé. Dans l’idée, cela doit permettre aux Verts de mieux former leurs propres juniors, pour ensuite espérer les mettre en valeur en première équipe.
De signal, il en existe un autre. Celui-ci est à double tranchant. Selon nos informations, Yverdon Sport n’aurait que peu, voire pas du tout, prévu de clauses dans les contrats de ses joueurs en cas de relégation. C’est-à-dire que ses éléments encore sous contrat ne seraient pas libres de s’engager gratuitement ailleurs, mais aussi qu’en restant ils toucheraient le même salaire qu’en Super League. «En réalité, les clubs suisses sont très peu regardants sur ce genre de clause. Quitte à se retrouver les deux pieds dans la m**** au moment de tomber», détaille une source bien informée.
Deux façons de voir les choses ici. Soit la Challenge League ne fait pas peur aux dirigeants d’YS, qui ne la considéreraient que comme une embûche passagère sur leur route. Soit ils rejetaient jusqu’ici l’hypothèse d’une relégation et ne se sont pas rendu compte de l’impact qu’elle pourrait avoir.
Descendre en deuxième division, cela signifie voir ses rentrées dégringoler. Les revenus liés aux droits TV sont notamment divisés par quatre. Ce qui équivaut environ à un million de francs. Auxquels il s’agit d’ajouter la diminution de la billetterie. En particulier celle des supporters visiteurs dans le cas présent, qui représente une part plus importante à Yverdon qu’au Lausanne-Sport ou à Servette, par exemple.
Au Stade municipal, l’heure de vérité approche. Et si l’enjeu général est incertain autour d’Yverdon Sport, la meilleure façon de ne pas avoir à se relever reste de ne pas tomber.
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