Procès à Lausanne: promoteur blanchi de la principale charge | 24 heures


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Acquittal on Major Charges

A French real estate magnate, A. E., was largely acquitted in a Lausanne court on accusations from family and associates of orchestrating violent acts against them. The judge found insufficient evidence to support claims of instigation to crimes, including assault, vandalism, and explosives placement. The judge highlighted A. E.'s abrasive personality but determined there was no proof of physical violence.

Conviction on Minor Charge

The only conviction was for attempted coercion through sending unfounded payment demands for over 700,000 francs to a former friend, Mr. C., to whom A. E. owed approximately 3 million francs. A. E. received a 90-day suspended sentence and was ordered to pay Mr. C. 20,000 francs in legal fees.

Upcoming Economic Crime Trial

Mr. C. is a key plaintiff in an upcoming economic crime trial in Geneva involving A. E. and debts reportedly exceeding 80 million francs. This case will further examine A. E.'s financial dealings.

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Procès à Lausanne –

Les accusations contre le promoteur font pschitt

Le magnat français de l’immobilier que des proches soupçonnaient d’avoir voulu les effrayer par des actes malveillants est acquitté. Seule une charge est retenue.

Le Tribunal de police de Lausanne a dû se pencher sur un dossier complexe où une constellation de proches d’A. E. se renvoyait des accusations. La plus grave portait sur ce magnat de l’immobilier, pour instigation à crimes.ODILE MEYLAN / 24 HEURES

Presque rien: voilà ce qui reste d’un dossier touffu qui a occupé la justice vaudoise pendant dix ans. Après son passage à la moulinette du Tribunal de police de Lausanne, presque tous les protagonistes regroupés autour de la figure controversée de A. E. ont vu les charges s’effondrer.

À commencer par les plus lourdes, qui pesaient sur les épaules de ce promoteur immobilier français, spécialisé dans le très haut de gamme. A. E. – qui était absent à la lecture de jugement ce jeudi – était accusé par des proches d’avoir voulu s’adjoindre les services d’hommes de main afin d’effrayer son épouse, les parents de sa maîtresse et un ancien ami. Il aurait fomenté un vol à l’arraché, des effractions, une agression, un saccage et la pose d’explosifs contre ces ennemis.

Violence seulement verbale

Au terme du procès, la juge a estimé qu’elle ne disposait pas d’éléments suffisants pour se convaincre qu’A. E. avait ourdi un tel plan. La magistrate n’a pas cru le principal accusateur, un ex-garde du corps d’A. E. Elle condamne au passage ce militaire pour diffamation, estimant qu’il a agi par inimitié envers son ancien patron.

La juge s’est également appuyée sur la personnalité d’A. E. pour le disculper: «A. E. a été dépeint comme sulfureux, hargneux, peu respectueux des gens, rabaissant, ayant un comportement plus que discutable en affaires, peu fidèle avec une vingtaine de relations extraconjugales. Il est impatient, exigeant et le Tribunal a pu le constater lors des débats. Mais aucun trait ne laisse penser qu’il serait prêt à franchir la limite de s’en prendre physiquement à autrui.»

Second procès à venir

L’unique accusation finalement retenue contre l’entrepreneur est une «tentative de contrainte» pour avoir adressé des commandements de payer infondés pour plus de 700’000 francs à son ancien ami, Monsieur C. Une manière de faire pression sur ce senior à qui A. E. doit quelque 3 millions de francs.

Pour ce fait, A. E. écope de 90 jours-amende à 30 francs avec sursis. Celui qui s’affiche comme désormais impécunieux devra verser 20’000 francs à Monsieur C. pour ses dépenses de procédure. L’intéressé ne cache pas son dépit devant la minceur du résultat, au terme d’une décennie de procédure.

Monsieur C. sera par contre l’un des principaux plaignants dans la cause correctionnelle qui doit se juger à Genève ces prochains mois. Le magnat de l’immobilier de 58 ans y comparaîtra pour des faits de criminalité économique. Selon les informations distillées en marge du procès vaudois, l’ardoise envers ses créanciers déclarés se monterait à plus de 80 millions.

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Flavienne Wahli Di Matteo est chroniqueuse judiciaire au sein de la rubrique Vaud et régions de 24 heures, qu'elle a intégrée en 2012. Avant cela, elle a travaillé dans les rubriques locales de plusieurs médias en presse écrite, radio et télévision.Plus d'infos

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