Le vigile d’une boîte de nuit frappe un jeune… qui est le fils d’un juge du tribunal judiciaire de Nîmes. - midilibre.fr


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Key Facts

A security guard at a Nîmes nightclub struck the son of a judge, resulting in a 21-day injury assessment. The incident occurred during a fight involving two groups of young people on October 27-28, 2023.

Trial Details

The trial lasted nearly two hours. The defense questioned the 21-day injury assessment, citing three medical certificates and a video of the altercation.

Conflicting Accounts

The security guard claimed he acted in self-defense, believing the young man would attack his colleague. The victim’s lawyer argued the family connection shouldn’t influence the case.

Outcome

The security guard, a former amateur boxer, was found guilty and received a twelve-month suspended sentence. The defense argued for a reduced charge due to the context of the incident.

Points of Contention

  • Discrepancies regarding the severity of the assault.
  • The role of the victim's family connections in the case.
  • The appropriateness of the 21-day injury assessment.
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Les faits remontent au 28 octobre 2023. La victime aurait reçu un coup à l’arrière de la tête, ce qui lui aurait occasionné 21 jours d’ITT.

Une affaire de violences qui semble simple aux premiers abords. Pourtant, elle occupera le tribunal pendant près de deux heures ce mardi 20 mai. Et pour cause, un détail sera longuement abordé, celui de l’identité de la victime, qui n’est nul autre que le fils d’un des juges du tribunal judiciaire de Nîmes. Et pour la défense, quelques détails interrogent.

21 jours d’ITT qui questionnent la défense

Pour mieux comprendre, retour à la nuit du 27 au 28 octobre 2023. Une rixe éclate entre deux groupes de jeunes au sein de la discothèque Le Comédie, située dans le centre-ville de Nîmes. Les individus se font alors sortir de l’établissement par les vigiles. Et ça serait à ce moment-là que la victime aurait reçu un coup à l’arrière de la tête de la part d’un des agents de sécurité. Une gifle ou un coup de poing, selon les versions des deux parties, qui lui aurait fait perdre connaissance pendant quelques secondes. Mais surtout, qui lui aurait occasionné 21 jours d’ITT.

"On a l’habitude de ce genre de dossiers je pense, et 21 jours, ça m’interroge. D’autant que c’est la première fois que je vois dans un dossier, trois certificats médicaux. Et l’on a même envoyé la vidéo de l’altercation au médecin pour voir si ses conclusions pouvaient concorder avec la scène. C’est du jamais vu ! Sauf qu’on ne lui a pas spécifié qu’une rixe avait eu lieu avant, et qu’il a reçu également des coups après par ces mêmes jeunes", s’insurge Me Fahd Mihi, qui représente le vigile.

"Il n’est ni au-dessus, ni en dessous de la loi"

Mais Me Khadija Aoudia, du côté de la partie civile, soutient que les liens familiaux de la victime n’ont rien à voir avec l’ampleur de ce dossier. "Il n’est ni au-dessus, ni en dessous de la loi. Et je trouve ça dommage que l’on instrumentalise le fait qu’il soit "fils de"", insiste-t-elle.

Elle regrette notamment la position du prévenu qui, bien qu’il reconnaisse les faits, soutient avoir agi en "prévention". "Il a posé sa main sur le dos de mon collègue. Je pensais qu’il allait l’agresser, alors j’ai donné le coup le premier", explique-t-il à la barre. "Ce qui vous aurait honoré Monsieur, comme vous l’avez fait au début en précisant que vous avez peut-être mal jugé la situation, c’est de reconnaître qu’il y a eu un excès de violence", poursuit l’avocate de la défense, qui rappelle que le prévenu est un boxeur amateur.

Un argument qui ne tient pas selon le conseil de ce dernier, qui insiste sur le casier vierge de son client. "En vingt ans de service, il n’y a jamais eu aucun incident", rappelle-t-il, tout en ajoutant : "Il n’y a pas eu la volonté de creuser le dossier. Personne n’est allé chercher la responsabilité des autres impliqués dans les rixes. Et on vient dire que c’est la gifle de mon client qui entraîne 21 jours d’ITT". Il plaide une requalification des chefs de prévention.

Son client est finalement condamné à douze mois de prison avec sursis, avec un renvoi sur intérêt civil.

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