Le match nul de Bayonne tient-il du miracle ? Globalement dominés par les Racingmen, les Basques ont aujourd’hui conscience d’avoir du pain sur la planche…
D’ici demain, personne ne reparlera plus de ce sombre match entre le Racing et l’Aviron, une rencontre seulement sauvée d’un mortel ennui par une charge infernale de Joshua Tuisova et cinq dernières minutes haletantes. Conscients d’avoir été impériaux en défense, évidemment satisfaits d’avoir arraché les deux points du match nul à Nanterre, les Bayonnais ont aussi conscience d’avoir été globalement dominés par leurs adversaires franciliens samedi soir et d’avoir, avant le sprint final de la saison en cours, du pain sur la planche.
En conférence de presse, Gregory Patat disait ainsi : "Nous avons fait un match très pauvre en termes de discipline et de contenu. En première période, on n’a pas du tout maîtrisé notre rugby. Mais des fois, le meilleur ne gagne pas forcément, ça fait partie du sport. Alors, si Joris (Segonds, N.D.L.R.) avait passé la dernière pénalité du match, on l’aurait évidemment prise, cette victoire…" Pour autant, il semble aujourd’hui impossible que l’Aviron bayonnais, à trois journées du terme, laisse échapper cette quatrième place à laquelle le club est accroché depuis le début de l’année civile. À ce sujet, le capitaine Arthur Iturria expliquait à Nanterre : "Le plus gros danger serait néanmoins de se croire arrivés. À ce titre, le match de la semaine prochaine, contre Vannes à Jean Dauger, sera très compliqué : nous allons affronter une équipe ayant besoin de points et qui embête beaucoup de monde à l’extérieur. Attention, ce Top 14 est une remise en question permanente."
Iturria est dans son rôle, après tout. Mais pour arracher la première qualification de son histoire contemporaine, Bayonne est semble-t-il armé. Bien plus armé, en tout cas, que les autres fois où le club basque s’était présenté aux portes du top 6 du championnat. La récente sortie bayonnaise à Nanterre a par exemple permis de constater que l’expérience de Maxime Machenaud, de retour de blessure samedi soir, était plus que précieuse quand la force de percussion de Federico Mori avait de quoi densifier un milieu de terrain amputé de Sireli Maqala, toujours en proie à des douleurs au muscle ischio-jambier. Sous le toit d’acier de l’Arena, l’international italien a remué de la viande et probablement marqué des points, en vue de la fin de saison…
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