Larry Tanenbaum, the 79-year-old owner of AS Saint-Étienne, recently visited the club and reiterated his unwavering ambition for the team. Despite their current position near the bottom of Ligue 1, he remains committed to building a winning team, emphasizing that even relegation wouldn't deter his long-term plans.
Tanenbaum's investment is not focused on short-term gains but on cultivating a winning generation of players. He plans to provide the necessary resources to his executive team to achieve this goal. He highlighted his experience with other sports teams and his understanding of building success over time.
Tanenbaum addressed concerns regarding the current issues with French television rights and expressed confidence that the situation would resolve. He also discussed his preference for a fair and competitive league environment, while acknowledging the unique characteristics of European football. He stated his desire to return AS Saint-Étienne to European competition, emphasizing that patience and ambition are both key.
Inséparable de son épouse Judy, Larry Tanenbaum (79 ans) n'a pas chômé en ce week-end de Pâques. Comme à l'automne, au cours de son premier voyage officiel dans le Forez, en marge de la réception de Lens (0-2, le 19 octobre), le nouveau propriétaire de l'AS Saint-Étienne a multiplié les visites et les rencontres.
En présence de tout le board stéphanois, le milliardaire canadien a notamment reçu dimanche L'Équipe dans un salon du stade Geoffroy-Guichard, à deux heures du coup d'envoi d'un derby qui a vu les Verts l'emporter devant Lyon (2-1). Son message se montre clair : quelle que soit l'issue de cette saison, sa forte ambition pour le promu stéphanois, toujours avant-dernier de Ligue 1, demeure intacte.
« Pourquoi aimez-vous le sport ?Parce qu'il rassemble les gens. Et j'aime le sport professionnel parce qu'il montre le sommet de ce que l'on peut atteindre. On me demande souvent quel est mon sport préféré, comme nous possédons des équipes de hockey, de basket-ball, de football américain et de football. Je réponds que je les aime tous parce que, dans chacun d'entre eux, je regarde les meilleurs des meilleurs, ceux qui sont au sommet. Lorsque j'étais à l'université, à Cornell, j'étais le manager de l'équipe étudiante de hockey, et nous avons remporté le Championnat NCAA des États-Unis, en 1967. J'ai alors eu l'occasion de ressentir ce que cela faisait de gagner un Championnat. Et ça m'a marqué. Tout ce que je veux depuis, c'est remporter des titres.
Quand vous regardez un match de l'AS Saint-Étienne, ressentez-vous du stress ? Êtes-vous triste, déçu ?De tous les sports que je regarde, c'est le football qui me stresse le plus. Dans le football américain, en NFL, on peut, par exemple, anticiper les phases de jeu. Au hockey, nous avons un jeu de puissance, il y a des plans de jeu. Au football, tout peut arriver dans une surface de réparation. On est tout le temps stressé. Ça me rappelle quand nous avons commencé avec le Toronto FC (en 2007). À l'époque, notre stade ne pouvait accueillir que 22 000 personnes. Mais chaque siège disposait d'un coussin, et le public le jetait sur le terrain lorsque nous marquions un but. C'est la dernière fois que nous avons mis des coussins dans un stade !
Regrettez-vous de ne pas avoir investi plus d'argent l'été dernier pour avoir une meilleure équipe ?C'est à ces trois hommes (Ivan Gazidis, Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, président et vice-présidents exécutifs de Kilmer Sports Ventures présents dans la pièce) de me dire ce qu'il faut faire pour construire une grande équipe. Et nous sommes parfaitement alignés sur notre ambition. Je leur donnerai donc toutes les ressources dont ils ont besoin.
« Ce que nous devons faire, c'est continuer à construire, à planifier pour l'avenir. Que cela demande plus d'argent ou plus de temps, cela fait partie de notre plan »
Vous possédez de nombreux clubs à Toronto. Pourquoi en avoir acheté un autre en Europe ? Pour les affaires ? Le plaisir ? Était-ce un rêve ?Il y a quelques années, nous voulions faire une offre en Angleterre pour acheter Chelsea, avec l'un des actionnaires des Boston Celtics, Steve Pagliuca, lorsque (Roman) Abramovitch a dû vendre le club. Il ne restait que trois candidats et, à la fin, nous avions la meilleure offre. Mais Abramovitch est revenu à la charge et a dit qu'il voulait 500 millions de livres sterling supplémentaires. C'est à cette période, alors que je connaissais déjà la Premier League, que j'ai commencé à m'intéresser de plus près au football européen. Mon partenaire, qui possède la moitié des parts de l'Atalanta Bergame, me parlait notamment beaucoup de la Serie A. C'est à ce moment-là, aussi, que nous avons commencé à échanger avec Ivan (Gazidis). Le connaissant bien, je voulais que nous fassions quelque chose ensemble. Il était le meilleur dirigeant dans le monde du football que je connaisse, en tant qu'ancien directeur général d'Arsenal et ancien président de l'AC Milan, qui sont des clubs de tout premier plan. L'avoir dans mon équipe était donc ce que je pouvais imaginer de mieux. Nous avons ensuite identifié Saint-Étienne, qui m'a vraiment séduit. Lorsque nous avons commencé à étudier le dossier, neuf mois avant l'acquisition, le club avait moins de 5 % de chances de monter en Ligue 1, à la fin de la saison. Nous ne nous attendions donc pas à monter, mais notre projet était de commencer à construire, car l'idée, dès le départ, était de bâtir une équipe capable de remporter la Ligue 1. Et quand nous avons fini par conclure l'affaire, nous avons été promus. Ce fut une très heureuse surprise !
Si les Verts retournent en Ligue 2 en mai, que se passera-t-il ?Ce serait un revers, mais cela ne changerait rien à notre projet. Il ne s'agit pas d'un investissement sur un an, mais de bâtir une génération capable de se battre pour des titres. Ce que nous devons faire, c'est continuer à construire, à planifier pour l'avenir. Que cela demande plus d'argent ou plus de temps, cela fait partie de notre plan.
Souhaitez-vous refaire de l'AS Saint-Étienne un club européen ?Oui, mais j'imagine que votre vraie question, c'est quand ? Nous sommes patients. La patience est une qualité indispensable dans ce monde, mais elle n'est rien sans ambition.
« Notre objectif reste le même : gagner des titres »
Le football français connaît actuellement un gros problème avec les droits télé. Cela affecte-t-il votre projet ?Non, en rien. C'est un sujet pour la Ligue, pas pour nous. Je suis désolé de ce qui se passe, mais je suis persuadé que les choses vont s'arranger. Ivan y travaille également. Nous aimerions que des solutions soient trouvées. Nous préférerions travailler avec la situation telle qu'elle était précédemment, c'est-à-dire avec des droits télé beaucoup plus élevés. Je connais bien ce sujet, pour y avoir été impliqué avec la NBA ou la NFL, dont nous avons toujours été en mesure d'augmenter la valeur au fil du temps. Parce que, le sport, ça se regarde au moment où le match a lieu. Il s'agit d'un contenu télévisuel de qualité, dont la valeur n'a cessé d'augmenter. C'est la première fois que je vois les droits télé diminuer, alors que le produit est toujours de très grande qualité. Des solutions seront donc trouvées mais, comme je l'ai dit, cela ne change pas notre projet.
Selon vous, le système européen, sans franchises ni salary cap, a-t-il encore un avenir ?Bien sûr, nous préférons l'équité au sein de la Ligue, où n'importe laquelle des dix-huit équipes aurait la possibilité de l'emporter. La concurrence loyale sur le terrain est le meilleur des systèmes. Mais en arrivant dans ce Championnat, j'avais parfaitement conscience de la situation, et notre objectif reste le même : gagner des titres. »
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