Récemment, dans les pages du journal Le Devoir, un article rapportait les commentaires de diverses personnes au sujet de l’effet Trump sur le nationalisme canadien-québécois.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces commentaires révélaient chez les personnes citées une ambivalence digne du célèbre Elvis Gratton. Celle qui m’a le plus fait réagir, dans le dedans de mon moi-même, nous dit : « On doit défendre le fait qu’on est Québécois, francophones, et ainsi de suite. […] Mon sentiment d’appartenance s’est emballé depuis l’arrivée de Trump. Je n’aurais jamais cru que j’étais aussi fière d’être Canadienne ! »
Ça me rappelle la célèbre exclamation de René Lévesque : « Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être Québécois ». Et si M. Lévesque avait ajouté : « dans un Canada fort » ?
Et puis, en recherchant l’article en question pour le citer en renvoi, je tombe sur un autre texte, dans lequel Janette Bertrand suggère que les Québécois affichent un comportement « adolescent ». J’imagine qu’elle inclut la politique dans les domaines où se manifeste ce trait de caractère.
Ce qui me déprime le plus dans tout ça, c’est que cette tendance semble vouloir s’éterniser, tel un Tanguy (celui du film) dont l’immaturité confine à la médiocrité, à la dépendance et au déni de soi… comme peuple.
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