Après les projets 2025 de la plus grande ville du territoire, Montereau-Fault-Yonne, annoncés dans notre édition du 13 janvier, place désormais aux grands chantiers qui vont débuter où se poursuivre dans les mois à venir du côté de la communauté de communes du Pays de Montereau (CCPM). Parmi les projets d’envergure, on retrouve la reconstruction du pont des Grèves, la rénovation du château d’eau de Surville ou encore le renforcement de l’offre de logements touristiques.
Sur le volet de la voirie d’abord, après avoir conduit plus de 160 chantiers depuis 2020 pour un montant total qui dépasse les 10 M €, l’intercommunalité va continuer ses efforts en 2025 avec, notamment, la poursuite des études concernant la reconstruction du pont des Grèves, plus connu sous le nom de « pont de la Sucrerie », qui relie Varennes à la Zac de la Sucrerie, à Montereau.
« Nous avons décidé de réaliser des investissements lourds qui permettront de reconstruire le pont dans son intégralité avec un élargissement de la chaussée pour faciliter la fluidité du trafic routier, des aménagements cyclables adaptés et un cheminement piéton sécurisé », explique ainsi le président de la communauté de communes, Jean-Marie Albouy.
Mais qui dit voirie dit aussi parkings. Ainsi, l’intercommunalité travaille avec la SNCF pour la création d’un parking situé rue Gué Pucelle, à Montereau, en amont des travaux prévus sur le pont de Corbeil : « Nous
poursuivons également nos études pour l’agrandissement du parking de la gare qui, contrairement aux
projections d’Île-de-France Mobilité, est aujourd’hui saturé », précise l’élu.
Concernant l’eau et l’assainissement, ce sont, là aussi, plusieurs millions d’euros qui seront investis en 2025. Les principaux travaux seront ceux de la rénovation du château d’eau de Surville qui alimente les communes de Montereau et de La Grande-Paroisse. Le montant total de ce chantier devrait avoisiner les 2 M €.
« Nous réaliserons également des travaux sur le château d’eau du Bois Jadrat, à Voulx, la reconstruction des stations de Noisy et de Marolles, ainsi que la mise en service de la station du Port aux Oies, à Cannes-Écluse », ajoute Jean-Marie Albouy.
La CCPM compte aussi étoffer ses aménagements touristiques. C’est dans ce cadre qu’une deuxième aire pour camping-car verra le jour sur le territoire en 2025.
« Après le succès de l’aire de Cannes-Écluse, nous réaliserons en 2025 une deuxième aire à Misy-sur-Yonne. Si certains étaient sceptiques sur leur utilité, nous constatons que ces aires répondent à un vrai besoin sur le territoire et contribuent à l’attractivité touristique du Pays de Montereau. Installées au cœur de nos villages, elles permettent d’attirer une clientèle qui recherche la proximité, désire consommer local et ainsi participe à la vie économique », constate le président de l’intercommunalité.
En revanche, les nouvelles sont moins bonnes pour ce qui est du camping du Marcassin, à Montereau. Alors qu’il devait un temps accueillir certains salariés des Jeux olympiques, il n’en a rien été, et aujourd’hui, les choses semblent s’être largement compliquées.
« Le camping a été l’un de nos sujets les plus difficiles à mener. Occupations illégales, marchés infructueux, contexte économique, les difficultés se sont accumulées pour l’entreprise qui, en cette fin d’année, n’a toujours pas pu tenir ses engagements », révèle l’élu.
Afin de sauver cet établissement, fermé depuis de longues années, la communauté de communes va donc probablement devoir remettre la main à la pâte.
« Il semble que nous soyons dans une impasse et qu’il sera probablement inévitable que la force publique reprenne en main prochainement le projet pour que nous puissions enfin rouvrir le camping, proposer une offre de logements touristiques supplémentaire à destination des vacanciers ou pour les entreprises désireuses de faire venir des collaborateurs », explique Jean-Marie Albouy.
D’un point de vue purement économique, le principal projet de l’année 2025 sera celui de la toute nouvelle zone d’activités du Pays de Montereau, qui verra le jour sur le territoire de la commune de Marolles-sur-Seine.
« En 2024, nous avons livré la Zac de Saint Donain, en 2025, nous entreprendrons les premiers travaux de la Zac du Moulin. Avec une surface de 50 hectares, cette nouvelle zone bénéficie d’une position géographique reconnue par tous comme stratégique. C’est, là encore, un investissement majeur pour le long terme qui est porté par le CCPM », souligne le président de la communauté de communes.
Enfin, l’intercommunalité ne compte pas oublier le service quotidien aux habitants, avec la mise en place d’un tout nouveau dispositif numérique.
« En 2025, nous lancerons notre outil permettant le signalement de problèmes sur la chaussée. D’abord à destination des élus puis à l’ensemble des habitants, cette application permettra de signaler en temps réel les petites réparations nécessaires que les services réaliseront en régie dans un délai réduit », conclut Jean-Marie Albouy.
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