A former TCL bus driver in Lyon, France, was convicted for harassing his ex-girlfriend after their breakup. He spread dog feces and urine on her doorstep, posted insulting messages about her at a bus depot, and subjected her to a campaign of anonymous calls and messages.
The victim, Laurine X., had left Nicolas X. in July 2024. Following the separation, she made multiple complaints to authorities due to the incessant harassment. Nicolas X. was taken into custody, and then placed under judicial supervision.
Nicolas X. admitted to his actions but minimized their severity. He explained his actions were a result of being deeply hurt by her infidelity and claimed he had since changed. He expressed his desire to become a police officer, highlighting his commitment to better self-management.
Despite his apologies and professed change, Nicolas X. was sentenced to eight months in prison with a probationary period. This probation includes mandatory therapy and restrictions on contacting the victim.
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné ce mardi 15 avril 2025 un habitant de Villeurbanne (Rhône), et ex-chauffeur de bus du réseau TCL dans la métropole de Lyon, pour avoir étalé des « excréments de chien » sur le palier de son ex-conjointe à Caluire-et-Cuire après avoir « mal supporté » son infidélité.
Une « dizaine de plaintes et mains-courantes » avaient été nécessaires pour que les forces de l’ordre se penchent sur le calvaire de Laurine X. : elle avait quitté en juillet 2024 Nicolas X., un chauffeur de bus des TCL, et vivait depuis une séparation « difficile » émaillée d’appels – parfois anonymes – et de messages insultants.
De l’urine et des excréments avaient aussi été « répandus » sur le palier de son appartement de Caluire-et-Cuire et son numéro de téléphone avait été affiché dans les toilettes du personnel du dépôt TCL de Caluire-et-Cuire, avec les mentions « Pute » ou encore « Vagin gratuit ».
À l’issue de sa garde-à-vue, Nicolas X. avait donc été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, avec interdiction de recontacter son ex-conjointe. « Je voulais remercier le juge des libertés et de la détention car il m’a permis de prouver que je pouvais me tenir à carreau », s’est-il ainsi félicité ce mardi 15 avril 2025 à la barre du tribunal.
« Je voudrais aussi remercier Laurine, car elle m’a appris que même si quelqu’un se comporte mal, je ne dois pas mal réagir. Ce n’est pas parce que je suis tombé amoureux de la mauvaise personne que je dois mal me tenir. »
Caché derrière la porte de leur appartement, Nicolas X. aurait en effet entendu sa compagne le tromper avec un autre homme. « C’est la première fois que je souffre autant », a soufflé cet homme « trahi » et blessé ». « On n’avait pas les mêmes valeurs », a-t-il ajouté. « Elle n’a pas révélé les meilleures parties de moi. »
Au final, son seul tort a donc été d’avoir « mis un peu trop de temps » pour « se débarrasser de cette souffrance ».
Le prévenu continue de « minimiser » sa responsabilité, a résumé l’avocate de Laurine X., après avoir souligné le caractère « humiliant et dénigrant » de ce harcèlement. Cet « amoureux transi » – aux yeux du procureur de la République – explique en effet son « harcèlement sexiste » par le fait qu’il « ne s’était jamais autant investi avec une femme ».
Mais l’homme de 32 ans, qui vit aujourd’hui à Villeurbanne, dit avoir changé : il a « appris à mieux [se] gérer grâce au sport en compétition ». Cet ancien chauffeur de bus TCL – qui avait quitté la profession à cause des « incivilités » qu’il subissait – ambitionne donc à présent de devenir « gardien de la paix » car il veut « aider les autres quand ils en ont besoin ».
Mais « quand je vois des faits comme ça, cela donne peu envie de vous donner un blanc-seing pour tenir une arme », s’est alarmé le président du tribunal. Une question reste en suspens, selon lui : quels sont ces excréments étalés sur le paillasson de la victime ? « Ceux de chiens, ramassés dans la rue », a fini par admettre le prévenu.
« En termes d’intention, ça va loin… L’acte est réfléchi, pas impulsif« , en a déduit le président du tribunal.
Malgré ses « sincères excuses envers la plaignante » et le fait qu’il dit désormais « préférer la diplomatie » pour gérer ses conflits, Nicolas X. a donc été condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire.
Il aura dans ce cadre obligation de suivre des soins et aura interdiction d’entrer en relation avec la victime et de se présenter à son domicile.
/MJ (PressPepper)
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