Loris Socchi: la droite lausannoise se régale d’un vol de rideaux | 24 heures


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Key Figures

The article centers around Loris Socchi, a Lausanne council member from the Ensemble à Gauche party, who was convicted for stealing curtains from Ikea.

The Incident

Socchi was found guilty of stealing nearly 600 francs worth of curtains. He claimed it was a political act, donating the curtains to a homeless shelter. This action, while deemed a crime by the courts, has become a focal point of political debate.

Political Fallout

During a council debate on video surveillance, right-wing members made sarcastic remarks referencing Socchi's conviction. While the left remained silent publicly, there's evident internal unease with the approaching 2026 elections.

Potential Consequences

The article discusses the potential consequences for Socchi, including the possibility of his removal. However, this is seen as unlikely given the political climate and timing of the upcoming election.

Socchi's Response

Despite the controversy, Socchi expressed his intention to run for re-election in 2026.

  • The right-wing is using the incident to criticize the left.
  • Socchi's actions took place before he became a council member, which is a point emphasized by the opposing party.
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AboLoris Socchi, élu et condamné –

La droite se régale d’un vol de rideaux par un militant de gauche radicale

Au Conseil communal de Lausanne, l’élu d’Ensemble à Gauche fait jaser. Comment empoigner l’affaire à l’approche des élections?

Loris Socchi en 2022, alors qu’il n’était pas encore conseiller communal lausannois. ©Florian Cella/24HeuresFlorian Cella/VQH
En bref:
  • Un élu lausannois s’est fait condamner pour le vol de rideaux chez Ikea.
  • La droite lance des allusions moqueuses lors d’un débat sur la vidéosurveillance.
  • La révocation du conseiller communal semble peu probable.
  • Loris Socchi confirme sa volonté de se représenter aux élections de 2026.

Loris Socchi a été condamné pour un vol de rideaux valant près de 600 francs chez Ikea, grâce à la vidéosurveillance. Dans l’article de «24 heures» révélant cette histoire, le militant explique avoir livré ces rideaux à un logement d’urgence pour sans-abri. Aujourd’hui conseiller communal d’Ensemble à Gauche, il qualifie aussi son larcin d’acte politique. Aux yeux de la justice, cela reste un délit et la sanction est tombée.

Une condamnation par allusions

Le Conseil communal allait-il aborder ce sujet, mardi soir, lors de sa séance ordinaire? Personne n’a pris la parole pour aborder frontalement le sujet, mais la droite n’a pas manqué d’y faire des allusions moqueuses. L’occasion lui en était donnée par un débat sur une proposition de la PLR Marlène Bérard d’installer des caméras protégeant les parcs à vélos proches des bâtiments communaux.

«La vidéosurveillance permet d’élucider un certain nombre d’infractions, par exemple le vol à la tire dans des grands magasins d’ameublement…» lance l’UDC Valentin Christe. Marlène Bérard enchaîne: «S’il s’agit d’expliquer que ce n’est pas un acte politique que de voler un vélo, on peut se passer de prévention, car ça ne marchera pas…»

Ces sarcasmes n’ont pas fait réagir à gauche. Dans les coulisses, celle-ci montre pourtant un certain embarras alors que la campagne débute pour les élections de mars 2026. «On va laisser la gauche gérer ses problèmes conjugaux», entend-on au PLR.

Que risque Loris Socchi?

Mais, selon la loi vaudoise, que risque Loris Socchi? La révocation paraît trop lourde: la population lausannoise aurait à voter. Une suspension? Est-ce bien raisonnable, à moins d’une année des élections? Sur le plan politique, c’est délicat. Les deux tiers du Conseil communal devraient voter cette demande, pour obtenir une décision du Conseil d’État. Une telle majorité est impossible si au moins la moitié des socialistes et des Verts le refusent, en plus d’Ensemble à Gauche. La Municipalité à majorité Verts-PS-POP peut, elle aussi, enclencher le processus, en courant le risque de se couper d’une partie de l’électorat de la gauche radicale.

Pas conseiller communal au moment des faits

Le vol a eu lieu dix mois avant l’assermentation de son auteur au Conseil communal, souligne-t-on dans les rangs UDC. Il n’était donc pas encore un élu ayant promis d’être «fidèle à la Constitution fédérale et à la Constitution du canton de Vaud», comme le dit la formule.

Quoi qu’il en soit, la droite ne manquerait pas de rappeler que la gauche lausannoise tolère dans ses rangs un élu qui prend trop de liberté avec le Code pénal. Quant à Loris Socchi, il souhaite renouveler son mandat de conseiller communal: «Oui, je suis intéressé à être à nouveau sur les listes en 2026», a-t-il précisé mardi soir dans la salle des pas perdus de l’Hôtel de Ville.

Loris Socchi militant du climat, puis élu
Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique.Plus d'infos

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