Les jeunes conservateurs ne font plus profil bas sur les campus américains


AI Summary Hide AI Generated Summary

Rise of Young Conservative Activism in US Colleges

The article discusses the growing influence of conservative activism among young students on American college campuses. It highlights the increasing visibility and participation of young Republicans, illustrated by events like those organized by the College Republicans and Young Americans for Liberty. Speakers are encouraging students to openly express their conservative views, both online and in person.

Trump's Impact and Growing Membership

The article notes Donald Trump's significant gains among voters under 30, especially men, and the subsequent surge in young conservative activism. College Republican groups are reporting increased membership and attendance at events featuring conservative commentators like Ben Shapiro. While progressive activism remains prominent, the shift towards conservative views among Gen Z is considered noteworthy.

A Shift in Political Landscape

The article quotes Democratic consultant David Shor, who believes that the current generation could be the most conservative in 50-60 years. This shift is potentially linked to factors such as the COVID-19 pandemic and increased smartphone usage. The article concludes by showing that even students who initially weren't politically engaged are becoming involved in conservative groups.

Sign in to unlock more AI features Sign in with Google

“C’est cool d’être conservateur de nos jours.” C’est le message que Brilyn Hollyhand, un militant républicain de 18 ans, a adressé à un public d’étudiants de l’université d’État de Pennsylvanie (Penn State) dans le cadre d’une conférence des College Republicans [étudiants républicains].

Des orateurs comme Brilyn Hollyhand, qui est aussi un auteur à succès et un animateur de podcast, ont encouragé les participants réunis à l’intérieur du centre de la vie étudiante à exprimer leurs convictions politiques tant en personne que sur les médias sociaux. “La majorité silencieuse n’est plus”, a lancé le jeune homme à son public [reprenant la célèbre expression du président républicain Richard Nixon].

“Nous sommes, heureusement, la majorité bruyante.”

Le message que véhiculent aujourd’hui les militants conservateurs, c’est que les universités et la jeune génération ne sont plus la chasse gardée des progressistes. À l’approche de l’élection de novembre dernier, Charlie Kirk, un animateur de podcast de droite, a visité une série de campus dans le cadre de la tournée intitulée “On vous lave le cerveau”, qui a attiré des milliers d’étudiants dans les États généralement indécis.

Des jeunes hommes séduits par Trump

Les sondages ont montré que le président Donald Trump avait fait une progression importante chez les électeurs de moins de 30 ans, en particulier les hommes. Depuis le scrutin, “les jeunes conservateurs de tout le pays ont le vent en poupe”, assure Jipson Zhang, le président de la section de l’organisation Jeunes Américains pour la liberté de l’université George-Washington.

Jipson Zhang explique que son club a accueilli 40 nouveaux membres ce semestre, sur une population étudiante de plus de 25 000 personnes, et que ses événements attirent plus de public. Le club a ainsi vendu en l’espace de dix minutes plus de 400 billets permettant d’assister à une récente conférence du commentateur politique conservateur Ben Shapiro. À l’université d’État de Pennsylvanie, les College Republicans ont accueilli environ 15 nouveaux membres cette année.

Naturellement, le militantisme progressiste domine toujours dans les universités américaines, mais l’intérêt croissant que suscitent les idées conservatrices chez les étudiants laisse entrevoir une dynamique inattendue apparue à la dernière élection présidentielle dans l’ensemble de la génération Z.

“La génération la plus à droite depuis cinquante ans”

Les jeunes d’aujourd’hui sont “potentiellement la génération la plus conservatrice des cinquante ou soixante dernières années”, a déclaré le consultant démocrate David Shor au New York Times le mois dernier. Il estime que ce changement politique pourrait être lié aux répercussions de la pandémie de Covid-19 et à l’accroissement considérable de l’utilisation du smartphone.

Jasmyn Jordan ne s’intéressait pas particulièrement à la politique quand elle a entamé sa première année d’études à l’université de l’Iowa il y a trois ans. Mais le courriel qu’elle a reçu à l’époque du club des Jeunes Américains pour la libert

Was this article displayed correctly? Not happy with what you see?

Tabs Reminder: Tabs piling up in your browser? Set a reminder for them, close them and get notified at the right time.

Try our Chrome extension today!


Share this article with your
friends and colleagues.
Earn points from views and
referrals who sign up.
Learn more

Facebook

Save articles to reading lists
and access them on any device


Share this article with your
friends and colleagues.
Earn points from views and
referrals who sign up.
Learn more

Facebook

Save articles to reading lists
and access them on any device