The article details the complex and often contradictory relationship between Israel and Turkey. A key point of contention is Turkey's support for the new Syrian regime, which clashes with Israel's interests and positions Turkey on a potential collision course with its former ally.
The article highlights how internal Turkish politics play a role in the relationship. The imprisonment of Istanbul's mayor, Ekrem İmamoğlu, a prominent figure in opposition to President Erdoğan, is partly attributed to differing views on Syria and how Turkey should engage with its neighbor. Opposition parties have differing approaches to the Israeli-Palestinian conflict compared to Erdoğan's ruling party (AKP), adding another layer of complexity.
The article touches on the historical relationship between the two countries. It mentions that Turkey was an early supporter of Israel, even preceding other Muslim-majority nations, and that this close relationship was particularly strong during the period of military dominance in Turkish politics (until approximately 2007). However, this historical alliance is now significantly strained by recent events.
The article points out the enduring impact of the Palestinian issue on the Israel-Turkey relationship. Public statements from President Erdoğan, such as his condemnation of Israel following Eid-al-Fitr prayers, exacerbate the already tense situation and are met with immediate criticism from Israeli officials. The article concludes by indicating a significant evolution in the relationship, from a strong alliance to heightened tension driven by diverging geopolitical interests and internal Turkish political dynamics.
Du Proche-Orient au Caucase, en passant par la Méditerranée
L’incarcération du maire d’Istanbul Ekram İmamoğlu, en mars dernier, a provoqué d’importantes manifestations qui se poursuivent dans les universités. Au nombre des divergences opposant le leader de l’opposition au président Recep Tayyip Erdoğan, le soutien d’Ankara au nouveau pouvoir en Syrie. Un choix qui pourrait placer la Turquie sur une trajectoire de collision avec son ancien allié, Israël.
«Nous voyons et nous savons ce qui se passe en Palestine. Dieu maudisse l’Israël sioniste. » Posté sur X au moment de la prière de l’Aïd-el-fitr, qui marque la fin du jeûne du mois de ramadan, le 30 mars 2025, le message du président turc Recep Tayyip Erdoğan provoque la réaction immédiate du ministre des affaires étrangères israélien, sur le même réseau social. « Le dictateur Erdoğan a révélé son visage antisémite. Il est un danger pour la région et pour son propre peuple. Nous espérons que les pays membres de l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique nord] le comprendront. » La question palestinienne alimente depuis longtemps les tensions entre Ankara et Tel-Aviv. Elles s’élargissent désormais à la situation syrienne entre deux pays longtemps alliés et souvent présentés comme les grands gagnants de la chute du régime de M. Bachar Al-Assad, le 8 décembre 2024.
En interne, la question syrienne — et la volonté d’Ankara de maintenir une forte influence chez son voisin — peut faire l’objet de divergences entre le pouvoir islamo-nationaliste de M. Erdoğan et ceux qui le contestent : elle pourrait expliquer en partie l’incarcération du principal rival de l’actuel président, M. Ekrem İmamoğlu, le très populaire maire d’Istanbul et figure du Parti républicain du peuple (CHP). Mais la principale force d’opposition se distingue aussi du Parti de la justice et du développement (AKP) par son approche du conflit israélo-palestinien. Sur ce dossier, l’AKP compose avec, tout à la fois, la modération de ce concurrent qui gagne du terrain, la pression exercée par l’aile la plus radicale de l’islam politique et ses propres hésitations…
« Tant que les militaires ont dominé la politique turque [soit jusqu’en 2007 environ], Ankara est demeuré un allié de Tel-Aviv », explique l’expert militaire Gareth Jenkins. La Turquie — où réside alors une importante communauté juive — a reconnu le nouvel État dès 1949. Elle devance tous les autres pays à majorité musulmane. Poste avancé du (...)
Taille de l’article complet : 4 122 mots.
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