l'essentiel Les trois quarts des enseignants du lycée Jean-de-Prades se sont rendus, jeudi, à l’Inspection académique de Montauban pour dénoncer les suppressions de postes et d’heures dans l’établissement.
Une trentaine d’enseignants sur la quarantaine du lycée Jean-de-Prades de Castelsarrasin s’est rendue ce jeudi matin à Montauban, à l’Inspection académique, pour être reçus par le directeur académique des services de l’Eduction nationale (Dasen) Pierre Roques.
Il ne s’agissait pas d’une manifestation avec force banderoles, mais bien d’une demande d’audience pour expliquer la situation actuelle de l’établissement du second degré et de son avenir. Une délégation de trois enseignants, Laurent Tamanini, professeur d’anglais, Stéphane Bex, professeur de français, et Catherine Vaissié, professeur d’éducation physique et sportive, constituaient la délégation qui a été reçue par Pierre Roques.
L’inquiétude des professeurs de ce lycée tourne autour de "la suppression de postes dans un lycée qui agit dans un milieu défavorisé, mais aussi de la réduction d’heures". Pour Laurent Tamanini, la donne est simple : "On nous demande d’en faire plus, avec toujours moins de moyens avec des classes toujours plus chargées". Des doléances que partagent les parents d’élèves du lycée Jean-de-Prades qui, malgré leurs actions, n’ont pas pour autant été entendues.
La délégation d’enseignants est ressortie après avoir été écoutée durant plus d’une heure et demie par Pierre Roques. Selon Laurent Tamanini, les trois membres de la délégation ont pu échanger sur l’ensemble des difficultés que connaît le lycée Jean-de-Prades et que connaît parfaitement le Dasen. "À l’heure qu’il est, il ne peut rien faire pour nous, mais il existe des marges de manœuvre. Il reconnaît que notre lycée est prioritaire et qu’il a besoin de moyens", précise le professeur.
La situation sera réexaminée en mai-juin afin d’apporter des solutions en partie aux problèmes évoqués.
Les trois professeurs ont aussi mis l’accent sur l’importance du maintien des deux postes d’assistant d’éducation (AED), car en cas de fermeture de l’un des deux, cela équivaudrait à la fermeture de l’internat.
Tout le monde espère que cette entrevue aura eu le mérite de rappeler les problèmes afin que l’on aille vers des solutions.
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