Avec le départ de l'équipe masculine du Paris FC, des places se libèrent au stade Charléty


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Paris FC's Move to Jean-Bouin Stadium

Paris FC's men's team will play its Ligue 1 home matches at the Jean-Bouin Stadium, sharing it with Stade Français rugby. This move frees up Stade Charléty, previously unsuitable for the team's needs despite past renovation plans.

Benefits for All Parties

Paris FC president Pierre Ferracci expresses satisfaction, highlighting improved facilities for supporters, players, and partners. The move allows the club to focus on expanding its training center.

Opportunities for Stade Charléty

The City of Paris sees the departure as an opportunity to increase the stadium's utilization, addressing previous scheduling conflicts. However, the stadium will remain primarily dedicated to the women's Paris FC team and athletics, ensuring the track's preservation remains a priority.

Athletics' Continued Presence

The athletics track at Stade Charléty will remain, securing the venue for international events. Representatives from Paris Université Club's athletics section are hopeful for increased access to the stadium. Extensive renovations are considered unlikely due to the track's presence and the stadium's structure.

Other Considerations

The stadium's other uses, including Paris Volley's matches, are considered when discussing potential developments, suggesting a complex equation in determining Stade Charléty's future.

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« Le Paris FC aura son stade. Charléty, c'est chez vous. On va vous aider. » En novembre 2019, Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, affichait son soutien à la volonté du PFC de rénover le Stade Charléty, dans le XIIIe arrondissement, pour en faire une enceinte plus adaptée au football. Un projet imaginé par le club a bien été présenté à la Ville de Paris mais a été rangé au placard, faute de solutions aux nombreux enjeux d'utilisations multiples de l'infrastructure, notamment pour sa piste d'athlétisme.

Plus de cinq ans après la déclaration de la maire, le club s'apprête à monter en Ligue 1 pour disputer ses matches à domicile à Paris, au stade... Jean-Bouin (XVIe arrondissement), qu'il partagera avec les rugbymen du Stade Français la saison prochaine. L'équipe féminine continuera, elle, d'évoluer à Charléty et la solution semble finalement convenir à toutes les parties.

Interrogé fin mars par Le Figaro, Pierre Ferracci se montrait même très satisfait de ce déménagement (même si les deux stades ont presque la même capacité, autour de 20 000 places). « C'est une belle étape pour le club parce que, sans décrier Charléty, on n'avait pas tout à fait l'outil à notre disposition pour continuer à poursuivre notre développement, soulignait le président du PFC, dont le club va pouvoir se concentrer sur l'agrandissement de son centre d'entraînement, à Orly (Val-de-Marne). On arrive dans un beau stade pour les supporters parce qu'ils seront près du terrain, pour les joueurs parce qu'ils entendront un peu mieux les supporters qui les soutiennent, et pour les partenaires parce que les hospitalités sont royales. À Charléty, on était très pauvres dans ce domaine-là. Pour développer nos revenus, c'est un superbe outil. »

La Ville de Paris reste plus mesurée mais voit beaucoup d'opportunités dans ce départ, qu'elle ne compte pas remplacer « stricto sensu ». Même si le Paris 13 Atlético pourrait y disputer ses plus grosses affiches en cas de maintien en National (dernière journée ce vendredi). « C'est un stade qui accueillait à peu près 300 événements par an, rappelle Pierre Rabadan, adjoint en charge des sports. On avait des problèmes de programmation et on refusait des demandes. Le départ du PFC masculin permet de retrouver de l'aération. » La municipalité pourrait ainsi développer de nouveaux événements. « On en a besoin parce qu'on n'avait aucune marge de manoeuvre. Mais ça reste le stade des filles du PFC donc on n'y fera pas de concerts. »

« Conserver la piste (d'athlétisme) était un enjeu majeur. C'est la seule qui permet d'avoir des meetings internationaux à Paris »

Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris, en charge des sports

Au coeur des débats autour de la rénovation du stade, l'athlétisme va pouvoir continuer d'y occuper toute sa place, voire augmenter sa présence. « On est plus de 900 à utiliser le stade entre le running, le triathlon, et l'athlétisme, témoigne Isak Djamah tei, directeur sportif de la section athlétisme du Paris Université Club (PUC). Il faut sans doute que la ville rentabilise le stade avec des événements mais, en tout cas, on espère avoir plus d'accès avec ce départ du PFC. »

Même en cas d'hypothétique retour du club, une disparition de la piste d'athlétisme est plus qu'improbable. « Ça reste le stade du PUC et de la Fédération française d'athlétisme, insiste Rabadan. Conserver la piste était un enjeu majeur. C'est la seule qui permet d'avoir des meetings internationaux à Paris. La solution, il n'y en a pas vraiment, on ne peut pas beaucoup toucher aux tribunes qui sont au ras du sol. Il faudrait quasiment tout casser pour tout refaire... »

« Il ne faut pas oublier qu'il y a aussi le Paris Volley (Marmara SpikeLigue, qui joue salle Charpy, intégrée à l'enceinte), complète Jérôme Coumet, maire PS de l'arrondissement. C'est une équation compliquée. On est très content de la réussite du PFC. Mais reformater complètement Charléty n'est pas dans les tuyaux. On ne ferme aucune porte mais, pour l'instant, on ne va pas dans ce sens. »

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