Avec la réforme annoncée du football professionnel français, la Ligue 1 en pleine ébullition


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Proposed Reform of French Professional Football

The French Football Federation (FFF) president, Philippe Diallo, presented a reform plan for professional football in France, prompted by the Ligue de Football Professionnel (LFP)'s mismanagement and the financial crisis affecting many clubs. The plan involves the creation of a commercial company run by a board, replacing the elected president of the LFP, and the close involvement of the FFF.

Reactions to the Reform

Reactions are mixed. Some club presidents, like Jean-Michel Roussier from Le Havre, support the changes, highlighting the need for better governance and efficiency. However, others, such as Waldemar Kita of Nantes, express skepticism, worried about the FFF's increasing power and the lack of sufficient club president consultation in the decision-making process. Concerns are raised regarding the differences in disciplinary approaches between the LFP and FFF and the desire for separate commercial entities for Ligue 1 and Ligue 2.

Despite the mixed reactions, there's a sense of optimism that the reform will help restore credibility and improve the financial outlook for the French leagues.

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« Un projet novateur qui modifie l'organisation du foot professionnel en France. » C'est ainsi que fut présentée lundi par le président de la FFF, Philippe Diallo, la réforme du foot pro, sanctionnant sa gestion hasardeuse par la LFP et son président Vincent Labrune ces derniers mois et visant à contrer son effondrement perceptible à travers la crise des droits télé, puisque les finances d'une bonne partie des clubs français sont exsangues.

Elle est la résultante de la réflexion de Diallo et de la trentaine de réunions des trois groupes de travail qu'il a mis en place voilà deux mois et demi, chapeautés par Marc Keller (Strasbourg), Baptiste Malherbe (Auxerre), Damien Comolli (Toulouse) ou encore Ivan Gazidis (Saint-Étienne).

Et cette nouvelle formule programme l'enterrement de la LFP et de son fonctionnement pour laisser place à une société commerciale des clubs présidée par un directoire à la place d'un président élu, adossée à la FFF. Pour le président du Havre Jean-Michel Roussier, qui a participé à deux groupes de travail, cette refonte apparaît comme « une nécessité, ça va complètement dans le sens de ce que les clubs ont voulu. C'est quand même la restitution de ce que les groupes de travail ont effectué. Oui, c'est satisfaisant ».

« Je suis très sceptique »

Waldemar Kita, propriétaire-président de Nantes

Pour un autre président, en attendant sa concrétisation dans les prochains mois, le projet est tout d'abord porteur « d'espoir, car il fallait avant toute chose retrouver de la crédibilité. D'optimisme, aussi, car les changements à opérer présentés sont rationnels. Là, il s'agit de constater que la bicéphalité (un président de la FFF, un président de la LFP) est rarement un modèle de gouvernance efficace. Que, comme sur un terrain ou dans un club, il faut mettre les expertises aux bons postes. Et limiter les coûts en réduisant le millefeuille structurel. »

Waldemar Kita, le propriétaire-président de Nantes, est moins emballé : « Je suis très sceptique ! Malheureusement, ce que je craignais et annonçais depuis deux ans est en train de se réaliser. Les trois groupes de travail des présidents de L1 et L2 ont réalisé un excellent travail. Maintenant, il faut mettre en pratique et les présidents doivent être consultés pour définir la stratégie. La Fédération ne doit pas tout s'approprier. On veut professionnaliser le football français, soyons professionnels et laissons le pouvoir aux présidents des clubs. »

« Tout n'est pas encore clair, observe un autre président de L1. Sur la discipline, la LFP et la FFF n'avaient pas les mêmes barèmes. Et la volonté des clubs de L1 est d'avoir une société commerciale pour la L1 et une autre pour la L2. » Un de ses confrères a quand même été « agréablement surpris par l'élan collectif et la prise de conscience. Les consensus ne sont pas toujours simples à trouver, et nous sommes en train d'y arriver. Il y a encore du chemin. »

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