À Gaza : « Il n’y a plus de vie ici. Mais on restera jusqu’à la dernière minute »


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Key Concerns in Gaza

The article highlights the dire situation in Gaza following Israel's unilateral breaking of the ceasefire on March 18th, resulting in over 400 deaths. A Gaza resident, Asma Abu Syam, expresses widespread fear among the population regarding potential Israeli occupation and displacement. The article mentions a reported Israeli plan to conquer the Gaza Strip, contingent on the failure to reach an agreement with Hamas regarding hostages.

Economic Hardship

The rising cost of living is also a major concern. Basic necessities like flour are exorbitantly priced, exacerbating the humanitarian crisis. The claim by Israel that sufficient food supplies exist in Gaza is contested by the resident who describes widespread starvation.

Fear of Displacement and Occupation

The fear stems from uncertainty regarding the nature and extent of the potential occupation. The unpredictability of where and how displacement might occur significantly adds to the population's distress. The situation is worsened by the lack of access to humanitarian aid.

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De Jérusalem

Àl’issue de la visite de Donald Trump au Moyen-Orient, du 13 au 16 mai, si aucun accord avec le Hamas sur les otages n’est signé, le plan « de conquête de la bande de Gaza » approuvé par le gouvernement de Benyamin Netanyahou sera mis à exécution. C’est un haut responsable de la sécurité israélien qui en a fait la menace. À Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne, Asma Abu Syam, professeure de français avec laquelle Les Jours dialoguent depuis mi-octobre 2023 (lire l’épisode 8, « “Là je suis en vie, mais dans une heure, est-ce que je serai encore là ?” »), lance : « Ici, tout le monde a peur, surtout parce qu’ils disent qu’ils vont occuper des terres et rester sur le long terme. Mais on ne sait pas où et comment. Est-ce qu’ils vont nous forcer à partir dans des pays précis ? Attendre face à tout cet inconnu, c’est difficile. En plus, Israël dit qu’il n’y a pas besoin de faire rentrer l’aide humanitaire, qu’il y a assez de nourriture à Gaza… Mais il y a des gens qui meurent de faim ! Le sac de 25 kg de farine coûte désormais 1 200 shekels [300 euros, ndlr], c’est la crise ! » Une crise qui recommence, racontée étape par étape par Asma.

Pour elle comme pour tous les Gazaouis, le répit apporté par le cessez-le-feu n’est plus qu’un lointain souvenir. Le 18 mars, à peine deux mois après son entrée en vigueur, Israël l’a rompu unilatéralement. En une nuit, ses bombardements meurtriers font plus de 400 victimes.

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